anais calas
photographe

L’usage généralisé du verre sur les façades des architectures contemporaines offre au passant et au photographe un jeu infini de reflets. La ville se réfléchit sur elle-même en se déformant, troublant les limites des bâtiments, intégrant et absorbant l’extérieur de la rue vivante et changeante dans leurs structures immobiles. C’est cette ville mouvante qui m’attire, celle qui me fait perdre mes repères et qui se joue des apparences. La photographier devient alors un jeu : je me laisse surprendre et surprends à mon tour en captant cette réalité suspendue dans l’instant. Le hors-champs exprime quelque chose qui se situe en dehors du champ mais que le spectateur peut rattacher son imaginaire.